Françoise Pétrovitch. Giant Monkey, 2020.

Françoise Pétrovitch. Giant Monkey, 2020.

Projet Organoïde : une nouvelle œuvre s’installe au CIS

Le 16 juin dernier, une nouvelle œuvre issue du projet Organoïde est venue enrichir la collection déjà bien établie dans le hall d’entrée du CIS.

La toile « Giant Monkey » a été installée, en présence de l’artiste, Françoise Pétrovitch, de Stewart Cole, directeur général et d’Olivier Schwartz, responsable de l’unité Virus et Immunité et coordonnateur du projet Organoïde.

Née en 1964 à Chambéry, Françoise Pétrovitch vit et travaille à Cachan. Elle enseigne à l’École Estienne, à Paris. Parmi les nombreux matériaux et techniques auxquels Françoise Pétrovitch recourt – céramique, verre, peinture, ou plus récemment la vidéo – le dessin tient une place particulière, au centre de la pratique artistique de l’artiste. Il représente en effet la liberté, la spontanéité d’un geste qui traduit, immédiatement et au plus près, sa pensée.

À travers ses œuvres, Françoise Pétrovitch propose un univers ambivalent, où l’imagerie enfantine laisse place à d’étranges figures se jouant des frontières entre le masculin et le féminin, l’homme et l’animal.

Dans le cadre du projet Organoïde, Françoise Pétrovitch a notamment rencontré la chercheuse Michaela Müller-Trutwin, responsable de l’unité VIH, inflammation et persistance à l’Institut Pasteur. Elles ont ainsi échangé sur les recherches menées par la scientifique concernant le VIH. Michaela Müller-Trutwin a particulièrement exposé ses études visant à comprendre la physiopathologie du SIDA, et pourquoi certains primates, tels que les singes verts, contrôlent naturellement le virus sans développer de maladie.

Le projet Organoïde qui vit au travers de rencontres entre scientifiques et artistes est coordonné scientifiquement par Olivier Schwartz et soutenu par la fondation Daniel et Nina Carasso.

  

Hervé Di Rosa.

Hervé Di Rosa.

Hervé Di Rosa mobilisé contre la Covid-19

L´Institut Pasteur a accueilli le 4 novembre dernier une nouvelle œuvre de l´artiste Hervé Di Rosa. Intitulée « Decorative Dangerous Disease », cette œuvre a été installée dans le hall du CIS en présence d´Olivier Schwartz coordinateur scientifique du projet.

Hervé Di Rosa, cofondateur du mouvement de la Figuration libre en 1979 et concepteur de l´Art modeste est un artiste à l´univers narratif bien à lui, peuplé de personnages récurrents.
Fort de ses nombreux voyages, expositions et publications, il collabore depuis plusieurs années avec Olivier Schwartz et Jean-François Chambon notamment pour le réaménagement de la salle des actes, en collaboration avec Françoise Adamsbaum (Galerie Keza).

Le croisement et les discussions entre les chercheurs et Hervé Di Rosa l´ont profondément marqué ainsi que la crise sanitaire que nous traversons. Et c´est en février 2020, avant l´apparition massive de la Covid-19 qu´Hervé a imaginé « Decorative Dangerous Disease », visionnaire ?

 

  

Miguel Chevalier. « Cosmologie du Vivant 2020 »

Miguel Chevalier. « Cosmologie du Vivant 2020 »

La réalité virtuelle au cœur de l’Institut Pasteur

Depuis le 2 juillet dernier, une œuvre numérique s´est installée à l´Institut Pasteur.

L´artiste Miguel Chevalier transfigure depuis les années 80 l´informatique en moyen d´expression dans le champ des arts plastiques et s´impose comme un des pionniers du domaine.

Son œuvre intitulée « Cosmologie du Vivant 2020 » croise la recherche scientifique et l´art numérique, l´imagerie médicale ainsi que l´imaginaire et l´esthétique de l´artiste. Cette création numérique s´inspire des recherches menées par l´Institut Pasteur en biologie des micro-organismes et sur la prévention et le traitement des maladies infectieuses. C´est une réelle symbiose entre l´art et le monde invisible des molécules, cellules et microbes.

 

  

Reportage Le Paris des Arts d’ORLAN

Ce reportage réalisé par France 24 et présenté par Valérie Fayolle nous plonge dans l’univers d’ORLAN, afin d’en savoir plus sur l’artiste et son cheminement artistique et personnel. Le tout, au travers de rencontres, de témoignages et de ballades au coeur de Paris. 


Le reportage débute au « temple de la science », au sein même de l’Institut Pasteur. ORLAN et Fabrice HYBER nous y présentent le projet Organoïde et dressent les liens entre l’art et la science, les artistes et les chercheurs. Malgré une vision parfois divergente, un même questionnement demeure : le vivant et le monde dans lequel nous vivons. On découvre, aux côtés de Fabrice Hyber et ORLAN, leurs oeuvres respectives commentées en temps réel. 


Puis, ORLAN nous fait pérégriner au fil de ses créations et de ses performances notamment avec ses propres transformations corporelles qui invitent à questionner le statut de la femme.

 

 

  

De gaude à droite : Pr Stewart Cole, Pr Jean-Baptiste Masson, Pr Olivier Schwartz, Raphael Faon et Andres Salgado.

De gaude à droite : Pr Stewart Cole, Pr Jean-Baptiste Masson, Pr Olivier Schwartz, Raphael Faon et Andres Salgado.

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Une nouvelle rencontre entre artistes et scientifiques de l’Institut Pasteur

Le 29 novembre, à l’Institut Pasteur, s’est tenue une rencontre inédite entre artistes, chercheurs, et directeurs de l’Institut Pasteur. Ce fut l’occasion de découvrir deux nouvelles œuvres créées à la suite de collaborations avec des chercheurs : Raphael Faon & Andrés Salgado ont réalisé « La Fabrique des Larmes » après avoir rencontré Jean-Baptiste Masson du laboratoire Décision et processus bayésiens, et l’artiste Charlie Malgat nous a présenté une sculpture sonore intitulée « Les fesses qui chantent » en collaboration avec Félix Rey, responsable de l’Unité Virologie Structurale. A cette occasion, le coordinateur scientifique d’Organoïde, le Pr. Olivier Schwartz, le directeur général Pr. Stewart Cole ainsi que le Dr. Jean-François Chambon, directeur de la communication et du mécénat, étaient réunis. Ces deux œuvres sont à présent exposées sur le campus de l’Institut Pasteur, un lieu où cohabitent les deux passions de son fondateur : l’Art et la Science.

  

L’arrivée du vase de Barthélemy Toguo

L’arrivée du vase de Barthélemy Toguo

L’artiste Barthélémy Toguo exposé à l’Institut Pasteur

L’oeuvre « Vaincre le virus » est une installation composée de dix-huit grands vases en porcelaine ornés de représentations en lien avec les deux virus du VIH et Ebola. 

Comme l’explique Barthélémy Toguo : « J´ai conçu une installation pour célébrer la recherche intense menée pour combattre deux fléaux, deux virus qui menacent actuellement l’Afrique et le monde entier : le sida et Ebola. Je voulais rendre hommage aux scientifiques qui s’y consacrent. » 

L’un de ses vases vient d’être installé sur le campus de l’Institut Pasteur au sein du hall du Centre d’Information Scientifique, en présence d’Olivier Schwartz, coordinateur scientifique du projet et directeur scientifique de l’Institut Pasteur. 

 

Pour en savoir plus sur Barthélémy Toguo, ses oeuvres et son univers : 

https://www.barthelemytoguo.com/ 

  

ORLAN et son œuvre

ORLAN et son œuvre

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« Les Phages d’ORLAN »

Le jeudi 13 septembre 2018, l’Institut Pasteur a inauguré ses deux nouveux bâtiments dédiés aux sciences dites « Omics » (génomique, transcriptomique, métagénomique). 

Le premier bâtiment, nommé Simone Veil, abrite le pôle Biomics, notamment dédié à la génomique et équipé de plateformes de très haute technologie. Le second bâtiment, baptisé Alexandre Yersin, hébergera l’un des plus grands centres de bioinformatique en France.

Dans le cadre du programme Organoïde, l´artiste ORLAN a reçu carte blanche pour réaliser une œuvre au sein du hall commun de ces nouveaux bâtiments. 

À la suite des différentes rencontres avec les chercheurs Shahragim Tajbakhsh, Miria Ricchetti et Olivier Schwartz, ORLAN a décidé de créer une œuvre qui fait le lien entre ses recherches artistiques et celles des scientifiques.

Intitulée « Les Phages d´ORLAN », son œuvre témoigne de son vif intérêt pour les relations entre l’art et la science, et plus particulièrement entre l´art et la recherche biomédicale. Avec un motif oscillant entre kaléidoscope et manteau d´Arlequin, la création d´ORLAN nous plonge dans les images que les chercheurs et chercheuses côtoient quotidiennement à travers leurs microscopes, tout en mettant en exergue certains mots, tels que « phagothérapie », « cellule souche », « pasteurella pestis », « yersinia pestis », « organoïde », « orlanoïde », mais aussi « dérèglement », « responsabilité », « collectif », « dire », « action », « consentement », « trouble »...

Cette œuvre pérenne, créée spécialement pour l’inauguration des bâtiments « Omics », a ainsi été dévoilée à cette occasion, en présence de Stewart Cole, directeur général de l’Institut Pasteur, Christian Vigouroux, président du Conseil d’administration ainsi que Pierre-François et Jean Veil, fils de Simone Veil, et Geneviève Minssen, petite nièce d’Alexandre Yersin.

  

Salle des Actes

Salle des Actes

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« Dans la bibliothèque de Pasteur avec Hervé Di Rosa »

Le 4 décembre 2017, l’Institut Pasteur a inauguré la nouvelle scénographie des vitrines de sa Salle des Actes à l’occasion du vernissage de l’exposition « Dans la bibliothèque de Pasteur avec Hervé Di Rosa ».

La réorganisation de cette salle a été confiée à la sensibilité de l’artiste Hervé Di Rosa, fondateur du Musée International des Arts Modestes à Sète et déjà impliqué dans le projet Organoïde.

La Salle des Actes, initialement bibliothèque de l’Institut Pasteur dès sa création en 1888, est un lieu chargé d’histoire. Elle est composée de 25 vitrines d’époque qui présentaient un ensemble d’objets ayant appartenu à Louis Pasteur : des souvenirs, des médailles, des diplômes ou encore des témoignages.

Lors de ses visites à l’Institut Pasteur dans le cadre de sa participation au projet Organoïde, Hervé Di Rosa est fasciné par le musée Pasteur, et passe du temps dans la Salle des souvenirs scientifiques et la Salle des Actes.

C’est ainsi que la collaboration entre l’artiste et l’Institut Pasteur se prolonge par la mise place de ce nouveau parcours didactique, ludique et artistique qui s’appuie sur la présentation simultanée de différents objets historiques et scientifiques issus des collections du musée Pasteur et d’une grande série d’œuvres en céramique spécialement créées par Hervé Di Rosa. Ce parcours est axé sur deux thématiques : Louis Pasteur (sa vie et ses découvertes) et les travaux et découvertes emblématiques de l’Institut Pasteur depuis sa création il y a 130 ans.

  

Organoïde en images

Dans le cadre d’Organoïde, l’artiste Michel Blazy a rencontré les chercheuses Dea Garcia Hermoso et Françoise Dromer à l’Institut Pasteur. L’artiste a ainsi pu découvrir le monde de la mycologie moléculaire et s’en inspirer pour produire des œuvres, qui font aujourd’hui partie de la banque d’image Organoïde.

Michel Blazy expérimente le vivant (végétaux, microbes…) afin de développer ses propres créations artistiques. Cette rencontre a tout de suite constitué une évidence, tant pour l’artiste que pour les chercheuses.

Comme l’explique Olivier Schwartz, coordinateur scientifique du projet Organoïde, « on a l’impression que les artistes et les scientifiques viennent de deux mondes différents. Mais en fait les deux sont des expérimentateurs, ils cherchent, et lors des rencontres on voit très rapidement comment leurs deux mondes peuvent fusionner ».

Cet exemple illustre parfaitement les rencontres entre artistes et chercheurs qui ont lieu dans le cadre d’Organoïde. Michel Blazy et Dea Garcia Hermoso ont accepté de revenir sur leur participation au programme Organoïde dans cette vidéo, réalisée par Sylvain Gouraud à l’initiative de la Fondation Daniel et Nina Carasso.

  

Visite pour les Pasteuriens de l’exposition « Vaincre le virus ! » au Centre Georges Pompidou

Visite pour les Pasteuriens de l’exposition « Vaincre le virus ! » au Centre Georges Pompidou

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« Vaincre le virus ! » exposé au Centre Georges Pompidou

Dans le cadre d’Organoïde, l’artiste Bathélémy Toguo a rencontré différents scientifiques travaillant sur des virus touchant particulièrement le continent africain, le VIH et Ebola. L’œuvre qu’il a produite, intitulée « Vaincre le virus ! », a concouru pour le prix Marcel Duchamp 2016. Sélectionné avec trois autres finalistes, Barthélémy Toguo a exposé son installation au Centre Georges Pompidou du 12 octobre 2016 au 30 janvier 2017.

Au cours de l’exposition, une cinquantaine de Pasteuriens ont profité de visites exceptionnelles, en présence de Gilles Fuchs, président de l’ADIAF. Guidés par Alicia Knock, commissaire de l’exposition, ils ont pu découvrir notamment l’œuvre ambitieuse de Bathélémy Toguo qui rend hommage à leurs travaux.





  

Deux affiches utilisant une œuvre de Mrzyck et Moriceau

Deux affiches utilisant une œuvre de Mrzyck et Moriceau

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La vie des œuvres Organoïde

L’objectif du projet  Organoïde est de proposer de nouvelles représentations de découvertes, inventions ou concepts scientifiques en provoquant des rencontres interdisciplinaires entre des artistes de tous horizons et des chercheurs pasteuriens. 
Les représentations, quel qu’en soit le support, ainsi créées par les artistes sous le label « Organoïde » constituent une banque d’images utilisables par l’Institut Pasteur à des fins de communication et d’illustration de ses travaux de recherche. 

Elles sont par exemple utilisées sur des affiches de colloque, dans des publications scientifiques ou encore des communiqués de presse.

  

De gauche à droite : Dea Garcia Hermoso, Françoise Dromer

De gauche à droite : Dea Garcia Hermoso, Françoise Dromer

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Naissance du projet Organoïde

En 2010, avec l’exposition « Pasteur’ Spirit », l’Institut Pasteur s’ouvre à l’art contemporain et accueille l’artiste Fabrice Hyber au milieu de ses laboratoires et de son musée. Celui-ci installe une série d’œuvres à travers le campus (les laboratoires, le musée, la serre, le centre de conférences…) en se jouant du libre rapport d’association entre son univers mental et les protocoles d’investigations des Pasteuriens. Il s’agit pour l’artiste d’ouvrir l’espace de la recherche scientifique aux imaginaires artistiques en posant la question des frontières perméables entre les deux.

En 2012, il réalise, en collaboration avec la manufacture de Sèvres, un imposant mur  qui vient animer le hall d’un nouveau bâtiment de l’Institut Pasteur. Intitulée « Sans gêne », cette œuvre monumentale est à la fois conçue comme une fresque en hommage à l’inventivité de la recherche médicale qui anime l’Institut et les Pasteuriens et une vitrine des liens possibles entre créativité  artistique et découverte scientifique. 

C’est en réalisant cette œuvre que Fabrice Hyber s’est aperçu que certains des dessins pouvaient servir aux chercheurs pour communiquer sur leur propre travail.  Le projet Organoïde était né !

Le 1er juillet 2015 marque le lancement officiel d’Organoïde. À l’occasion de cette soirée, artistes et chercheurs ayant déjà commencé à participer au projet ou manifestant l’envie d’y prendre part, se sont réunis à l’Institut Pasteur. 

Initiative conjointe de Fabrice Hyber et d’Olivier Schwartz, coordinateur scientifique du projet pour l’Institut Pasteur, le projet Organoïde bénéficie du soutien de la Fondation Daniel et Nina Carasso, très engagée dans le développement des échanges entre arts et sciences.